tel aurait put être le nom, le titre de ce stage organisé par l’EFJJSD...
Samedi 12 mai, l’équipe technique de l’EFJJSD au grand complet, en compagnie (du très apprécié) M. Palleau, a pu dispenser l’essence même de ce qui rend possible une projection: le déséquilibre.
Qu’est ce que le judo, le jujitsu, l’aikido sans le “kuzushi”, le déséquilibre?
Un jeu de confrontation, un rapport de force entre deux combattants où finalement le plus fort, ou le moins fatigué, gagne.
La thématique de ce stage était de démontrer tout l’intéret du déséquilibre pour pouvoir projéter, ou balayer. Il permet d’être plus fort, sans force. Etonnant non?!
Car tout est là: déplacer le centre de gravité de celui ou celle que l’on faire chanceler et exploiter cette opportunité.
Mais ce n’est qu’une étape. Car après avoir déséqulibrer, il faut se placer pour utiliser/optimiser ce déséquilibre pour arriver au but recherché: la chute de son adversaire. C’est le “tsukuri” , le déplacement.
Vous voyez, un mouvement simple tel qu’ippon seoe nage nécessite autre chose que de “la caisse”. Il faut faire un peu de … physique. La technique est simple mais la projection est difficile sans le kuzuchi et le tsukuri.
Aussi, nous avons pu toucher du bout des doigts, et du judogi, la finesse nécessaire pour faire de tout bon budoka un bon “projetteur”. Et pour projeter, il y a plusieurs directions: sur l’avant, sur l’arrière, sur les côtés, en diagonale… L’embarras du choix!
Mais il faut des années de pratique pour ressentir du bout des doigts la direction que prend son adversaire, et accentuer cette dynamique.
Venez vous entrainer au Temple du Ninja! Nous serons ravis de vous accompagner pour étudier ces principes fondamentaux.
Nous avons pu d’ailleurs les approfondir sous les conseils avisés de M. Palleau, qui pendant 30 minutes nous a fait partager son expérience et son savoir: anticiper, accompagner le mouvement pour accentuer le déséquilibre, et projeter. Merci Bernard!
Ensuite, ce fut la mise en application par des attaques codifiées, à tout de rôle, puis les randoris, ou il fallait éviter la rencontre type mélée de rugby. Rechercher le déséquilibre, se placer, et lancer sa technique. Le thème même de ce stage.
Merci à tous les participants pour leur engagement, et l’étude très technique qu’ils ont suivi.
Ces principes logiques sont difficiles à placer, et rares sont les techniciens qui arrivent à le faire pleinement. Je pense à Toshihiko Koga ou à Frédéric Demontfaucon et son Yoko tomoe nage… mais ces princes du timing sont rares… C’est d’autant plus satisfaisant lorqu’on y arrive, quelque soit son niveau.
On a alors l’impression de toucher les étoiles….
L’équipe technique EFJJSD, mai 2012.
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