C’est vrai qu’il est difficile de se relancer dans les activités sportives ou culturelles après les fêtes de fin d’année. Mais cela fait parti des bonnes résolutions, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une pratique qui s’inscrit dans le temps.
Néanmoins, nous avons pu compter sur 10 élèves, motivés et studieux, dont certains d’ailleurs découvraient littéralement le Jujitsu. Preuve en est que nous acceptons tous les niveaux, et que nous attirons tous les publics.
Le programme, très technique puisqu’il s’inscrivait autour des “16 atemis”, a permis de mettre en avant l’aspect réactif de notre art, dans une position “neutre”.
En effet, vous ne vous déplacez pas dans la rue ou le métro en position zenkutsu dachi, ou en garde boxeur, et malheureusement un individu qui en voudra à votre sac ou téléphone ne fera pas de “Reï” avant d’agir. Il faut être attentif, réactif et efficace, dans un déplacement naturel.
L’apprentissage de ces “16 atemis” prend du temps, mais une fois maîtrisés, vous pourrez “exploser” et démontrer que la réactivité fait la différence lorsque vous vous défendez.
La démonstration de cet exercice effectuée par Philippe et Eric a démontré que la simple exécution technique des mouvements n’est pas exhaustive.
Il faut y ajouter le déplacement, le timing, le souffle, et surtout le “kime” : l’esprit de décision, très souvent accompagné du “kiaï”, c’est à dire l’extériorisation spontanée de l’explosion énergétique.
Dans la grande majorité des cas, la réponse à l’attaque, avec ce que nous venons d’expliquer devrait suffire. Cependant, ne laissons pas trop de chance de s’en tirer à notre agresseur. Aussi, une fois les “16 atemis” démontrés et travaillés par les participants, nous avons ajouté ce qui fait le charme du Jujitsu: la projection, et le contrôle au sol.
Laurent a ainsi repris quelques techniques des “16 atemis” pour développer autour de la réponse de Tori (celui qui subit, et se défend), des ripostes où la projection s’insère très logiquement dans l’enchaînement.
Nous retrouvons du coup les principes du déséquilibre, avant ou arrière, pour mieux projeter. S’en suit alors un contrôle au sol par clé (kansetsu-waza) ou immobilisation (osae waza).
Ce stage a également été l’occasion d’honorer deux pratiquants, assidus depuis septembre dernier, en leur remettant une ceinture jaune et une ceinture orange.
Vous me direz que cela n’a pas d’importance une ceinture de couleur.
Détrompez vous. C’est important à plusieurs titres. Tout d’abord cela récompense la qualité du travail de chacun.
Pas de progression et donc de récompense sans travail. C’est un peu le sens de la méritocratie. On a rien, sans rien.
Notre école ne vend pas du rêve, mais des techniques ancestrales (remises au goût du jour) qui permettrons peut être un jour (et le plus tard possible!!) d’avoir les automatismes nécessaires pour se tirer d’une situation délicate. Et rien qu’avec cette idée, nous ne “donnons” pas une ceinture, nous certifions un niveau avec le plus d’objectivité possible.
La route est encore longue avant d’obtenir une ceinture noire, et ce chemin est jalonné d’étapes.
Félicitations à Clémence et à Christian pour leur nouvelle ceinture, c’est le début d’une longue histoire martiale.
Quant à nous, chers pratiquants, débutants ou confirmés, nous nous retrouvons le 05 avril prochain pour notre prochain stage.
Les vidéos du stage seront disponible trés prochainement.
A ne pas manquer une superbe démonstration des 16 Atemis…
L’équipe technique.
Février 2014.
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